2) a) On remarque dans ce discours que M.Robert Badinter en 1981 cherche à flatter l'auditoire et à le responsabiliser en vue du vote important. En effet, il utilise une métaphore (l.11) pour décrire le parlement comme " un phare qui ouvre la voie de l'ombre pour le pays " ce qui permet à l'Assemblée de prendre conscience de son importance et du poids de sa décision sur l'avenir du peuple. A la fin de son discours, il utilise l'anaphore du mot " Demain " (l.53) pour souligner la rapidité ainsi que l'importance de cette décision. En outre, il répète les mots " grâce à vous " (l.53-54) afin de montrer la décision à suivre. Il rejette ainsi l'idée que l'on puisse voter contre l'abolition de la peine de mort. L’Assemblée sent donc son importance ainsi que celle de sa décision grâce à l'intervention du Garde des Sceaux.
On peut voir dans ce discours une thèse exprimée sans ambiguïté (à savoir l'abolition de la peine de mort) au travers de nombreux procédés que nous allons détailler dans ce qui suit. Tout d’abord, la thèse défendue par R. Badinter est explicite, il ne joue pas sur les mots, ne maquille pas sa pensée et décide d'aller droit au but;en effet, la peine de mort est pour lui “moralement inacceptable”(l.39). Cette conviction dans les propos de l'orateur débité un certain changement de mœurs, c'est-à-dire que la peine capitale n’est aujourd'hui plus nécessaire en France. Au-delà d’une thèse explicite, de nombreux adverbes et autres modalisateurs servent à cette dernière : “très clairement”(l.26); “mais simplement”(l.12) ; “insupportable”(l.37); “totalement”; “moralement inacceptable”(l.39); “impossible”(l.41); “clair”(l.43); “il n'y aura plus”(l.54). Ces modélisateurs qui parsèment le discours permettent d'influencer à leur insu les députés qui écoutent et de leur faire comprendre que la peine de mort est également dépassée et vétusté, et de finir d'exprimer la thèse de ce discours.
Robert Badinter, le ministre de la justice et gardien des sceaux est l'énonciateur et il s'adresse aux parlementaires. En effet, il s'exprime à la première personne du singulier "je me réfère" (l.10), "j'y insiste" (l.16-17). Mais également à la première personne du pluriel "nous savons bien" (l.4), "pour ceux d'entre nous", "notre honte commune". De cette façon il montre une grande implication de sa part, dans les bons comme dans les mauvais cotés. Il s'adresse à l'assemblée nationale, les députés directement avec le pronom personnel "vous", "certains vous dirons" (l.5), "nul plus que vous [...] ne respectera la loi fondamentale de la démocratie" (l.8-9). Grâce à cela il donne de la responsabilité aux députés. Il interpelle son auditoire "mesdames et messieurs" (l.5) ainsi que: "législateurs je vous remercie" (l.60) ce qui permet de capter leur attention.
Theo,Elodie,Nathan
RépondreSupprimer2) a) On remarque dans ce discours que M.Robert Badinter en 1981 cherche à flatter l'auditoire et à le responsabiliser en vue du vote important. En effet, il utilise une métaphore (l.11) pour décrire le parlement comme " un phare qui ouvre la voie de l'ombre pour le pays " ce qui permet à l'Assemblée de prendre conscience de son importance et du poids de sa décision sur l'avenir du peuple. A la fin de son discours, il utilise l'anaphore du mot " Demain " (l.53) pour souligner la rapidité ainsi que l'importance de cette décision. En outre, il répète les mots " grâce à vous " (l.53-54) afin de montrer la décision à suivre. Il rejette ainsi l'idée que l'on puisse voter contre l'abolition de la peine de mort. L’Assemblée sent donc son importance ainsi que celle de sa décision grâce à l'intervention du Garde des Sceaux.
1)
RépondreSupprimerb) Une thèse sans ambiguïté
On peut voir dans ce discours une thèse exprimée sans ambiguïté (à savoir l'abolition de la peine de mort) au travers de nombreux procédés que nous allons détailler dans ce qui suit.
Tout d’abord, la thèse défendue par R. Badinter est explicite, il ne joue pas sur les mots, ne maquille pas sa pensée et décide d'aller droit au but;en effet, la peine de mort est pour lui “moralement inacceptable”(l.39). Cette conviction dans les propos de l'orateur débité un certain changement de mœurs, c'est-à-dire que la peine capitale n’est aujourd'hui plus nécessaire en France. Au-delà d’une thèse explicite, de nombreux adverbes et autres modalisateurs servent à cette dernière : “très clairement”(l.26); “mais simplement”(l.12) ; “insupportable”(l.37); “totalement”; “moralement inacceptable”(l.39); “impossible”(l.41); “clair”(l.43); “il n'y aura plus”(l.54).
Ces modélisateurs qui parsèment le discours permettent d'influencer à leur insu les députés qui écoutent et de leur faire comprendre que la peine de mort est également dépassée et vétusté, et de finir d'exprimer la thèse de ce discours.
1/b)
RépondreSupprimerRobert Badinter, le ministre de la justice et gardien des sceaux est l'énonciateur et il s'adresse aux parlementaires. En effet, il s'exprime à la première personne du singulier "je me réfère" (l.10), "j'y insiste" (l.16-17). Mais également à la première personne du pluriel "nous savons bien" (l.4), "pour ceux d'entre nous", "notre honte commune". De cette façon il montre une grande implication de sa part, dans les bons comme dans les mauvais cotés.
Il s'adresse à l'assemblée nationale, les députés directement avec le pronom personnel "vous", "certains vous dirons" (l.5), "nul plus que vous [...] ne respectera la loi fondamentale de la démocratie" (l.8-9). Grâce à cela il donne de la responsabilité aux députés.
Il interpelle son auditoire "mesdames et messieurs" (l.5) ainsi que: "législateurs je vous remercie" (l.60) ce qui permet de capter leur attention.